vendredi 31 mai 2013

Copacabana et la Isla del Sol


Après le Parc National Sajama, j'ai pris la direction de Copacabana. Mais, attention pas le district au Brésil ni  la plage brésilienne mais la ville en Bolivie située à cinq kilomètres de la frontière avec le Pérou.



Son nom dérive des mots de la langue Aymara kota kahuana, signifiant « vue sur le lac ». Copacabana est en effet situé au bord du fameux lac Titicaca. La ville de Copacabana est une ville fortement touristique où pas mal de jeunes voyageurs viennent faire les rabatteurs pour les restaurants histoire de gagner assez d'argent pour passer au Pérou. Le point fort de Copacabana c'est surtout sa cathédrale qui est aussi belle de l'intérieur que de l'extérieur. Dommage que les photos à l'intérieur de la cathédrale soient interdites. J'ai tenté mais le gardien m'a directement demandé de ranger mon appareil photo.



Après une journée passée à visiter la ville de Copacabana, je ne trouvais pas exceptionnel le Lac Titicaca. C'est quand je suis parti sur la Isla del Sol que le lac a pris toute son ampleur ! Des criques magnifiques, de splendides baies et une ambiance très cool sur l'île. Je me croyais presque dans le sud est de la France parfois. Après avoir fait le tour de l'île du Soleil et passer les péages qui aident la communauté de l'île (10 bolivianos le 1er, 5 le 2è et 5 le dernier), je me suis offert une petite nuit tranquille sur l'île avant de prendre le bus pour repartir pour la Paz. J'ai logé dans une auberge avec vue sur le lac Titicaca et les montagnes d'Illampu, un pur moment de calme et de volupté avec comme bruit de fond parfois les cris des ânes ;) Et oui, c'est la campagne bolivienne sur cette île !


Mon aventure en Bolivie se termine là, en route maintenant pour le dernier pays de mon voyage autour du monde : Le Pérou ! Première étape au Pérou : Cuzco et le Machu Picchu. La suite dans mon prochain article ...

lundi 27 mai 2013

Objectif la cumbre du Nevado Sajama (6542 m) réussi

Autant profiter des sommets de plus de 6000 m d'altitude qu'offre la Bolivie pour se lancer dans l'alpinisme ! J'ai choisi pour cela le volcan Nevado Sajama situé dans la cordillère Royale qui est en fait le plus haut sommet de Bolivie et culmine à 6542 m. L'expédition s'est faite sur 4 jours.
La première journée a été plutôt cool. Je suis arrivé en minibus dans l'après midi au Parc National Sajama vers 15h30. Mon guide, Nelson, va nous enregistrer pour l'entrée du parc et demande des porteurs pour les trajets qu'on aura à faire durant ces 4 jours. Carmen a été notre porteuse pour le trajet du village de Sajama au campo baso. Elle m'a impressionné ! Elle fait 1m55 environ et pèse pas plus de 50 kg mais elle a porté plus de 20 kg sur ces épaules sur 6 km ! Autant que ce que je portais quand j'ai fait le trek du grand W au Chili ! Et en plus, elle fait ça tous les jours ! Mes respects !



Pour cette première étape de trek, nous sommes partis à 16h pour arriver à 17h18 exactement au campo baso (4700 m). Le camp est situé en bas du volcan du Sajama, un cadre magnifique ! Nelson qui est à la fois mon guide et cuisinier sur les 4 jours m'a concocté une petite soupe pour me réchauffer puis pâtes-steak et au lit.



Pour le 2éme jour de trek, on rentre dans le vif du sujet, ça ne rigole plus ! Heureusement un nouveau porteur nous a aidé ! Cette étape est de 14 km mais aussi de 1000 m de dénivelé. J'avoue je n'ai pas fait malin et ça a été difficile dans les derniers 200m de dénivelé. J'avais vraiment le souffle court. Les guides et les porteurs qui redescendaient m'encourageaient en me disant que je n'étais plus qu'à 20 minutes. Quand je suis arrivé au campo alto après 3h50 de marche, je n'y croyais pas ! Parti à 8h40, je suis arrivé à 12h30 vraiment heureux de voir installé notre tente sur le campo alto qui est à 5700 m. Après le repas, j'ai ressenti des maux de tête, j'ai prévenu Nelson qui m'a dit qu'on verra quand on passera la barre des 6000 m comment je me sentirai et si il le faut on redescendra. Quand il m'a dit ça, je n'avais qu'une envie c'est que demain tout aille mieux et que je puisse atteindre le sommet du volcan.



Le lendemain, mon vœux s'est réalisé, plus de maux de tête. Pour cette 3è journée, le réveil a sonné à 0h00 pour partir à 1h20 du mat. Equipé d'un pantalon polaire, un pantalon de ski par dessus, une veste polaire, un blouson, un casque, ma lampe frontale et de chaussures plastiques avec crampons me voilà parti à l'assaut du sommet ! Impossible de voir où j'allais durant toute l'ascension, je ne faisais que suivre les pas de mon guide. Les conditions étaient très dures : vent de face qui congèle et soulève la neige, nuages et une température de -12° bref, ça a été difficile. Tout s'est joué au mental.  Après avoir passé les 6000 m, Nelson m'a demandé si j'avais mal à la tête, je lui ai répondu que ça allait, j'avais juste du mal à reprendre mon souffle. On a donc continué l'ascension en passant un mur de glace de 150 m à l'aide du piolet. Après ce passage, je vous avoue que je m'arrêtais toutes les 5 minutes pour reprendre mon souffle. Nelson m'encourageait à repartir puis je me relevais et repartais. Malgré la fatigue je continuais jusqu'à ce que je vois Nelson lever les bras et me dire : "On est à la cumbre Martin", je n'y croyais pas ! Nelson m' a ensuite demandé l'heure, il a été  surpris quand je lui ai dit qu'il était 5h38 du mat exactement ! On a donc fait l'ascension en 4h18 !



Vu le froid, Nelson me dit qu'on ne peut pas attendre, on doit repartir immédiatement pour revenir au campo alto. Je suis déçu car je n'ai pas pu faire de photos du sommet du volcan Nevado Sajama, mais bon pas le choix. J'avais les doigts et le visage gelé. Ma lampe frontale n'éclairait presque plus, elle s'est déchargée à cause du froid, mais heureusement Nelson a été un guide très professionnel et à 7h30 nous étions au campo alto grâce à ses excellents conseils. Merci à Nelson pour tout, ça n'a pas été facile avec moi qui suis novice mais il m'a mené au bout. Après ce petit exploit, nous prenons le temps d'une petite sieste jusqu'à l'arrivée du porteur à 11h pour revenir au campo base. La sieste a fait beaucoup de bien. Nous sommes partis du campo alto à 11h15 pour arriver à 12h25 au campo baso, une descente plutôt rapide m'a dit Nelson.  Bilan de la journée : j'ai fait l'ascension de 5700 m à 6542 m en 4h18 puis la redescente de 6542 m à 4700 m en 2h52. Une journée forte en émotion et en action !

Pour le dernier jour d'expédition, j'ai eu le droit à une petite récompense : une petite baignade dans les Aguas Thermales. Nous avons levé le camp à 9h17 pour arriver au village de Sajama à 10h15 avec notre porteuse Carmen. Puis direction les Aguas Thermales à 35° ! Un pur bonheur ! Petit restaurant et back to La Paz !

mercredi 22 mai 2013

La Paz, une pure semaine

Je suis arrivé à La Paz avec les frères israéliens en avion de Cochabamba. 30 minutes de vol à peine et c'était fait ! L'aéroport est situé dans le quartier Alto de La Paz, nous avons donc pris un taxi (15 bolivianos) pour arriver à notre guesthouse qui était en centre ville. L'auberge de jeunesse Wild Rover Hostel était sympa avec un bar au milieu des logements en dortoir pour les fêtards. J'essaye d'éviter les dortoirs pour plus de sécurité mais pour ce soir là j'ai fait l'impasse. Le prix du dortoir de 6 était à 64 bolivianos, plutôt cher pour des dortoirs en Bolivie ! Mes amis israéliens ont rencontré beaucoup d'autres israéliens dans la soirée, je n'étais pas dans leur délire car ils parlaient israéliens entre eux. Je suis donc allé me coucher vers 23h. On pouvait entendre la musique du bar dans toute la guesthouse mais vu que j'étais fatigué, je me suis vite endormi.


Le lendemain, j'ai changé de logement pour un hôtel à 50 bolivianos la nuit avec une chambre double rien que pour moi plus au centre encore et plus au calme. En ce moment, je préfère être au calme et ne pas trop faire la fête car j'ai dans l'idée de faire l'ascension du volcan Sajama (6540 m), le plus haut sommet de Bolivie. Une fois installé, je pars faire le tour des agences de la rue Sagarnaga pour voir les prix pour 4 jours d'expéditions dans le Parc National Sajama. La première agence me donne le prix de 4180 bolivianos tout compris, je vais ensuite en voir d'autres qui m'expliquent qu'ils ne font pas cette expéditions mais plutôt celle que font les autres touristes : l'ascension de Huayna Potosi. J'en trouve une autre ensuite qui me fait le prix de 3300 bolivianos avec tout le matériel fourni pour l'éxpédition. Je n'ai pas tout de suite accepté car je voulais voir une agence précise spécialisée pour l'ascension du Sajama, l'agence Terra Andina qui m'a répondu qu'ils n'avaient pas de guides français disponibles. Je me suis donc donné quelques jours pour réfléchir. J'ai aussi profité d'être dans la rue Sagarnaga pour réserver ma place pour faire la death road avec Barro Biking le lendemain. Le soir même alors que je dînais tranquille dans un bon petit restaurant végétarien en face de mon hôtel dans la rue Tajira que je vous conseille : le restaurant Tierra Sana, je reçois une invitation couchsurfing de la part d'un couple australien (Joshua & Kathryn) qui habite dans le quartier chic de La Paz, le quartier Sopocachi, une nouvelle fois trop de chance ! Je leur donne mon numéro de tél bolivien, il me rappelle immédiatement et me voilà hébergé 3 jours chez eux une fois que j'aurais fait la death road.

La death road de la Cumbre (4700 m d'altitude) à l'hôtel Yolosa (1200 m) ça a été une journée géniale ! Nous étions un groupe 5 gars qui adoraient la vitesse avec un guide rapide ce qui nous laissait la liberté d'aller à l'allure que nous souhaitions c'est à dire le plus vite possible pour avoir le maximum de sensation. La première partie est sur une route asphaltée, c'est la portion où je me suis un peu ennuyé car je n'avais pas la sensation d'aller vraiment vite mais à la fin du parcours asphalté, un des gars qui avait un chronomètre qui précisait aussi la vitesse moyenne a annoncé que nous avions roulé à 43 km/h de moyenne. Est arrivé ensuite la partie ancienne du parcours soit 30 km de parcours en terre avec des cailloux au milieu d'un cadre magnifique, là je me suis éclaté ! Durant les 3/4 du parcours, j'étais derrière le guide. Ensuite, j'avoue le canadien m'est passé devant car j'ai un peu trop donné au départ. Bilan : 60 kms parcourus en 1h50 ! Après l'effort ce fut le réconfort, petit passage dans la piscine de l'hôtel puis douche et repas. Nous sommes revenus à 17h au centre de la Paz. J'ai  récupéré vite fait mon sac laissé à l'hotel pour aller chez le couple australien. Ils ont un magnifique appartement au 18è étage qui donne sur la place Avaroa et le quartier Sopocachi. Ils travaillent tous deux dans l'associatif et Kathryn tient aussi un blog pour donner les meilleures adresses de restaurants et d'hôtels de La Paz.

Le lendemain, j'ai essayé de trouver une solution pour partir avec l'agence Terra Andina mais ils n'avaient pas de guides hispanophones ou francophones disponibles avant début juin. J'ai aussi contacté l'agence Thaki Voyages où mon cousin est en stage et enchaîne les sommets de 6000 m mais bien évidemment, ils n'avaient pas de guides disponibles car mon cousin est parti avec 13 guides boliviens de son agence pour 14 jours d'expéditions. J'ai contacté ensuite l'agence Lipiko Tour mais là le prix était vraiment abusé : 1146 euros pour 3 jours d'expédition dans le Parc du Sajama et 1400 pour 4 jours, hallucinant ! Je suis donc revenu vers l'agence Incaland Tours qui a 30 ans d'expériences et les meilleurs prix. Je vais pouvoir partir dès jeudi pour 4 jours d'expéditions, une aventure incroyable qui va me marquer à vie et peut être m'amener à faire d'autres "6000" !

samedi 18 mai 2013

Cochabamba et Villa Tunari

Parfois, les conseils du guide du Routard ne sont pas bons à suivre. Ils ont apprécié Cochabamba, j'ai voulu donc tenter et y passer 2 jours. Dès mon arrivée à l'aéroport de Cochabamba, je n'ai pas trop bien senti cette ville. L'arrivée en taxi en centre ville a conforté ma mauvaise impression. Après Sucre qui est une belle ville très propre, Cochabamba m'a paru vraiment sale et sans intérêt particulier. J'ai fait le tour de la ville et je n'ai rien trouvé d'extraordinaire. J'ai donc ensuite décidé d'aller passer une journée à Villa Tunari visiter le Parc Ecotouristique Machia.


Le lendemain, je suis donc parti en minibus direction Villa Tunari. 4h de route, nous arrivons sous la pluie au Parc Machia, le parc était fermé mais j'ai fait le trek dans la jungle de 3 heures pour ne pas avoir fait la route pour rien. Le trek était très sympa, j'ai pu voir quelques singes sauter d'arbre en arbre mais pas d'autres animaux malheureusement. Après cette petite balade bien agréable je suis allé manger puis arrive le folklore pour le retour vers Cochabamba en minibus ou bus. Je suis arrivé au comptoir pour prendre mon ticket de retour en minibus à 17h45 et le comptoir fermait à 18h. Une vingtaine de personnes essayaient tant bien que mal d'obtenir leurs billets aussi mais une seule personne gérait les tickets, ça n'avançait donc pas très vite. 18h, le guichet ferme, les minibus arrivent petit à petit, les gens s'affèrent tous autour, en quelques secondes les minibus sont remplis. A côté du guichet, un homme assis derrière sa table appelle les gens en criant : " Cochabamba para micro" pour dire qu'il y a des places pour revenir en bus a Cochabamba mais les minibus ont plus de succés. 


Apres une heure, il n'y a plus de minibus. Les gens viennent petit à petit prendre leur ticket de bus. Nous partons vers 20h de Villa Tunari et arrivons à 1h du mat devant un blokeo. Pas le choix de descendre du bus pour passer le blokeo et prendre un taxi. J'en trouve un rapidement qui conduisait avec la buée sur le pare-brise mais m'a bien déposé devant mon hôtel. Ce fut une sacrée journée et une sacrée galère ! Mais bon, le cauchemar est terminé. Demain c'est le départ pour La Paz.

lundi 13 mai 2013

Potosi & Sucre

Potosí est une ville de Bolivie et la capitale du département de Potosi. Son nom vient du quechua Potojsi qui signifie « tonnerre ». Elle se trouve à une altitude de 4 070 m. C'est une des villes les plus hautes du monde, construite au pied du Cerro Rico (« Montagne riche »), une montagne de minerai d'argent qui domine la ville de ses 4 824 m. La vieille ville fait partie de la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.



J’ai fait une halte de 2 jours à Potosi pour éviter de faire beaucoup d’heures de bus après l’excursion dans le Sud Lipez et le Salar de Uyuni. La ville n’est pas à proprement dit jolie mais le centre touristique a son charme tout de même avec ses couleurs et son style colonnial. Si vous voulez visiter cette ville, sachez que la chaleur étouffante de cette ville fait qu'il est difficile d'y respirer. Soyez prêts !


Après ces 2 jours à Potosi, ce fut un plaisir d'arriver à Sucre qui est une ville beaucoup plus verdoyante. Sucre est la capitale constitutionnelle de la Bolivie, elle abrite le siège de la Cour suprême. Elle est également la capitale du département de Chuquisaca et le chef-lieu de la province d'Oropeza.
Sucre est une autre ville fondée par les espagnols qui a su garder son charme, les bâtiments blancs, les rues propres, son marché central, sa jolie place centrale en font une ville très agréable pour se poser quelques jours. C'est l'une des plus belles villes que j'ai vu en Bolivie jusque là ! J’ai retrouvé à Sucre les frères israéliens (Tomer et Noam) et Jose la hollandaise qui étaient avec moi en excursion de Tupiza à Uyuni. Nous profitons bien du confort que nous offre cette ville pour pas très cher. La nuit à l’hôtel est à 40 bolivianos (= 4 euros), le repas est à 60 avec  plat, boisson et dessert, ca change de l’Argentine !

Je comptais me lancer dans un trek avec Condor trekker une agence de voyage qui propose des tours à but non lucratif dans les villages de Jalq’a en allant à la rencontre des habitants. Un trek qui semblait intéressant mais j'ai été un peu déçu quand je suis allé prendre les renseignements directement à l'agence. Les nuits sont en camping ou en hospedaje et donc aucunement au milieu d'une famille. Bref, j'ai changé mes plans, je pars pour Cochabamba avec les 2 freres israéliens 2 ou 3 jours avant d'arriver à La Paz.

La radio Le Mouv' m'a une nouvelle fois gentiment contacté alors que j'étais à Sucre pour passer dans l'émission Allo la Planète. Merci à eux de suivre mon aventure !
Mon passage radio est à la 37è min de l'émission du 13/05. Pour le réécouter, cliquez sur ce lien : http://www.lemouv.fr/player/reecouter?play=72822

vendredi 10 mai 2013

Le Sud Lipez et le Salar de Uyuni

Départ à 8h30 de Tupiza pour 4 jours d'excursion dans le Sud Lipez, le Nord Lipez et le Salar de Uyuni. Nous partons à 4 touristes : 2 frères israéliens, une hollandaise et un petit frenchy accompagnés d'un chauffeur - guide et une personne pour s'occuper de la cuisine. J'ai préféré partir de Tupiza car beaucoup de touristes partent de Uyuni et je voulais éviter d'avoir des touristes sur mes photos. En plus l'excursion en partant de Tupiza dure 4 jours alors que de Uyuni elle ne dure que 3. 


Nous avons débuté l'excursion par le Sud Lipez, des paysages naturels formés par l'érosion puis des paysages montagneux avec quelques lamas qui gambadent librement suivi de lagunas splendides. Ma seule crainte était d'avoir le mal de altura mais heureusement je n'en ai pas souffert, j'ai pu donc profiter à 100% de cette excursion fabuleuse. Nous avons passé la barre des 5000 m la nuit à San Antonio de Lipez (4250 mts  d'altitude) a été froide mais nous étions bien équipés de couvertures et d'un sac de couchage au cas où.


Réveil à 5h du mat et départ à 5h30 pour le 2ème jour. Température au petit matin : 0°. Une journée où nous avons exploré le Nord Lipez, des couleurs incroyables, des étendues désertiques à couper le souffle, on en prend plein les yeux ! Je ne peux m'empêcher de demander au chauffeur de s'arrêter pour prendre quelques clichés de ce cadre incroyable dans lequel nous étions. Mais ça va il est cool, il accepte à chaque fois. Nous passons aussi par un petit village de 150 habitants puis pour passer la nuit nous avons dormi dans un hotel à Huallajara (4300 mts) face à la laguna colorada .



Pour notre 3ème jour, le réveil est un peu plus tard vu que nous avons dormi plus prêt que prévu de la laguna colorada. Et petit bonus pour le petit déj, nous avons eu des pancakes. Trop forte la cuisinière, on avait vraiment la meilleure ! Cette journée a été la journée des lagunas, nous en avons vu 5 de suite puis nous avons mangé en face des aguas termas. Nous avons ensuite traversé le désert de Siloli puis passer la vallée aux 7 couleurs. Des paysages différents chaque jour ! Nous avons passé notre dernière nuit dans un hôtel à San Juan fait tout en sel et pour le dîner, nous avons été une nouvelle fois gâté puisque nous avons eu des lasagnes et une bouteille de vino tinto de la région de Tarija, un vrai très doux comme j'aime.



Et pour notre dernier jour, le clou du spectacle le Salar de Uyuni, le plus grand Salar du monde. 12000 km de désert salé. J'ai demandé au chauffeur si je pouvais conduire un peu mais il a oublié, malheureusement. J'aurais kiffé roulé dans ce grand espace de jeu ! On a visité aussi une île incroyable située au milieu du Salar, la Isla del Pescado, cette île est un gros rocher parsemé de cactus. Et pour terminer l'excursion, nous sommes passés par les Montones de Sal et bien sûr le marché pour les touristes qu'on appelle aussi attrape touriste mais je n'ai rien acheté, j'achèterais des souvenirs au Pérou. J'ai ensuite enchaîné avec le bus direct pour aller à Potosi et j'ai connu mon premier blokeo qui est une greve de camionneur qui bloque la circulation. Je suis arrivé vers 18h30 à Potosi mais j'ai vite trouvé une auberge de jeunesse très sympa.

lundi 6 mai 2013

Chao Argentina !



Avant d’arriver dans la Vallée de Calchaquies, j’ai fait une halte de 2 jours à Salta, j’y ai retrouvé par pur hasard Peio, un gars du Pays Basque qui a voyagé au Pérou, en Bolivie et au Paraguay. Nous étions dans la même auberge de jeunesse à San Ignacio et nous sommes retrouvés en haut du téléphérique de Salta qui offre une jolie vue panoramique sur la ville de Salta . Il était hébergé en couchsurfing et m’a proposé le lendemain de passer la journée avec lui et la fille qui le logeait. Nous sommes allés passer l’après-midi à San Lorenzo, une jolie petite ville où nous avons mangé des humitas, des tamales et des empanadas  tranquille au bord d’une rivière. Nous avons ensuite passé la soirée dans un bar avec des musiciens qui mettaient l’ambiance en live. Bien évidemment, nous avons aussi testé un vin de Cafayate, un avant- goût de  notre prochaine destination après Salta.
Pour prendre le bus pour Cafayate, il a fallu se lever tôt (départ du bus : 7h15) mais la motivation était là car nous ne voulions pas perdre de temps pour découvrir enfin la fameuse vallée de Calchaquiés. Nous avons trouvé rapidement une auberge de jeunesse situé à 2 minutes de la place principale de Cafayate : l’auberge El Balcon international. La responsable de l’auberge nous a direct proposé une excursion au cœur de la Quebrada de las Conchas. Après quelques minutes de réflexion, nous avons accepté. Le départ était à 14h, nous avons pris le temps de manger au Mercado Central de Cafayate où nous avons très bien mangé pour pas trop cher. 18 pesos seulement pour un menu avec plat de bœuf pomme de terre carotte, une boisson et une soupe. Nous revenons ensuite à l’auberge pour partir en excursion. La visite de la Quebrada a durée 5h environ et nous étions vraiment dans un autre monde ! Des paysages incroyables ! Nous avons diné ensuite avec les filles qui étaient avec nous durant l’excursion, un joli mélange de culture, il y avait 2 argentines et 2 espagnoles et donc 2 petits français.



Le lendemain, nous avons relevé un nouveau challenge à vélo. Faire les 48 km de route asphaltée pour traverser la Quebrada de las Conchas. Nous avons loué un vélo qui n’était pas dernier cri mais la ballade a été fantastique. Nous avons pris notre temps pour bien profiter des paysages et faire une halte pour pic niquer. La fin de la route a été dure car la selle faisait vraiment mal aux fesses mais nous sommes arrivés au bout.



Pour notre dernier jour à Cafayate, nous sommes partis à l’assaut des cascades de Cafayate. Un joli chemin au cœur des montagnes mais le souci a été que ça devait être mon jour de malheur ! Je suis tombé à l’eau avec mon appareil photo et mon téléphone puis je suis tombé une nouvelle fois et je me suis légèrement blessé le genou, je ne suis pas allé au bout des 7 cascades car j’avais perdu un peu confiance. Je n’ai pu en voir que 2 mais ça suffisait ! Peio lui est allé au bout des 7 cascades, bravo petit gars ! Et le jour précédent, on m'a volé mon argent, bref il devait y avoir un maléfice contre moi à Cafayate ;)


Pour mes derniers jours en Argentine, j ai été hébergé deux jours a Tilcara, un village que j ai adoré ! Mariana m'a aide dans mon projet photo avec l'UNESCO et m'a super bien reçu. J'ai pu gouter dans son propre restaurant du lama, c'est une viande un peu sèche mais très bonne !


J'ai fait ensuite une visite express de Humahuaca avant de repartir très vite pour La Quiaca et passer la frontière Argentine - Bolivie. Me voilà maintenant en Bolivie ! Retour à la vie avec une connexion internet pas très rapide, les douches froides, les bus sans toilettes, fini le confort mais c'est pas plus mal, c'est aussi un pays ou le coût de la vie est moins chère, on peut pas tout avoir !